Rentrée culturelle du BAC : la diplomatie culturelle, la nouvelle offre de Dr Zié Coulibaly aux acteurs culturels.
Le jeudi 7 novembre 2024, à la commission nationale de la francophonie à Abidjan, s’est tenue la rentrée culturelle et artistique du BAC, dirigé par Dr Zié COULIBALY, autour du thème « Les représentations diplomatiques dans les pays : Quels bénéfices pour les arts et la culture. Le cas de la Côte d’Ivoire ».
Dr Zié COULIBALY, directeur du BAC, à l’entame, a présenté la structure et ses missions. Il a également passé en revue, quelques projets phares réalisés jusque là, notamment dans le secteur de la formation. On peut citer le projet « Femmes en scène » et le dernier en date, le programme « Arts – Liances », qui a réuni cinq (5) pays de la sous-région ouest africaine, alliant formation, circulation et diffusion de spectacles.
Contribuant depuis des années, à la structuration et à l’émergence du secteur, le BAC a accompagné et réalisé plusieurs projets de formation et de création artistique. De 2004 à 2013, c’est plus d’une centaine de femmes africaines qui a bénéficié de formation pratique à l’écriture dramatique.
Pour cette saison culturelle 2024-2025, le Bureau des Arts et Communication, composé de femmes et d’hommes d’expériences, veut mettre un accent particulier sur l’information et la formation.
« J’ai eu la chance de faire le MASSA, qui est une organisation internationale. J’ai eu la chance de diriger l’institut français de Côte d’Ivoire, qui m’a mis la puce à l’oreille que la diplomatie culturelle existe et les moyens pour cette diplomatie existe. J’ai eu la chance d’être à la commission nationale de la francophonie. Pendant deux(2) ans, un des gérants du programmation de soutien aux initiatives culturelles, qu’on appelait a l’époque PSIC. C’était un projet de 1.248.000.000 FCFA (un milliard deux-cents quarante-huit millions de Francs CFA), qu’il fallait donner comme subventions pour des projets. Mais qu’est-ce qui nous a manqué, l’information. Les gens n’étaient pas au courant. Qu’est-ce qui nous a manqué? Quand ceux-là étaient au courant, ils ne savent pas comment monter un projet qu’on peut financer.» a dit Dr Zié COULIBALY, directeur du BAC.
Le Professeur Valy SIDIBÉ, écrivain, membre de l’ASCAD, conférencier du jour, s’est prononcé sur le thème « Les représentations diplomatiques dans les pays : Quels bénéfices pour les arts et la culture. Le cas de la Côte d’Ivoire ».
Pour le Professeur Valy SIDIBÉ, les bénéfices tirés de ces diplomaties culturelles sont visibles à plusieurs niveaux, notamment à travers les bibliothèques, les centres culturels et l’enrichissement des cultures et des civilisations humaines depuis l’antiquité.
« Ce qui est important pour nous en Côte d’Ivoire, est que dans les années 70, nous sommes devenus le phare de toute l’Afrique et du monde. Boncana Maïga, Manu Dibango, Salif Keita, Ernesto Djédjé, Souleymane Koly, Tshala Muana, Sidiki Bakaba, ils sont tous des bénéfices que nous avons eu de ces centres culturels et de ces relations diplomatiques, qui vendaient mieux nos artistes que nous même. » a déclaré à la table, le Prof. Valy SIDIBÉ, conférencier.
Honorable Abel BOTCHI, Député d’Adzopé Sous-préfecture, parrain de cette activité du BAC, a salué cette initiative et le choix de la thématique, qui interpelle tout le monde.
« Le thème de cette rentrée culturelle est un thème qui nous amène tous à réfléchir à la diplomatie culturelle. Je voudrais donc féliciter l’équipe du BAC pour le choix du thème et saluer la brillante intervention de l’éminent professeur Valy SIDIBÉ, qui nous a enseigné, nous a parlé de l’importance de la diplomatie culturelle. Je pense qu’avec la vision du BAC, les acteurs culturels pourront bénéficier de cette diplomatie culturelle pour faire grandir l’action culturelle en Côte d’Ivoire. »
Cette rentrée culturelle a pris fin par la présentation du livre « Femmes en scène » qui est un recueil de pièces de théâtre suivie d’une séance de lecture d’extraits, tirés dudit document, publié par le BAC.